Faits et chiffres selon le BIT Le nombre global d’enfants en situation de travail des enfants a diminué d’un tiers depuis l’année 2000, passant de 246 millions à 168 millions,

La région d’Asie-Pacifique continue à enregistrer les plus grands nombre d’enfants (presque 78 millions ou 9,3% de toute la population d’enfants) mais l’Afrique subsaharienne continue à être la région avec la plus forte incidence de travail des enfants (59 millions, plus de 21%).

L’OPMECI a décidé de s’attaquer au travail des enfants auprès de PME agricoles et coopératives agricoles.

Apres L’éligibilité à l’AGOA, des produits ivoiriens constituent une opportunité que l’ensemble des PME et coopératives agricoles doit saisir.
Toutes les PME ivoiriennes sont concernées, étant donné qu’aucune entreprise ne peut vivre en autarcie.

Elles doivent s’ouvrir au monde extérieur pour étendre leur activité. Une internationalisation des activités va donner l’opportunité aux PME de se confronter à d’autres PME étrangères, de conclure des partenariats, d’acquérir de l’expérience, de bénéficier de l’expérience des autres.
Les dirigeants de ces PME vont développer leurs activités, augmenter leurs revenus et avoir de meilleurs rendements. Ces PME pourront ainsi pérenniser leur activité et accompagner la Côte d’Ivoire dans sa volonté d’être un pays émergeant à l’horizon 2020.

Cependant, l’utilisation des enfants dans les plantations est une action que toutes les PME et coopératives agricoles doivent combattre dans la mesure où elle porte atteinte à l’image du pays et qui pourrait, à la longue être un frein au maintien de la Côte d’Ivoire à l’AGOA.

Les PME et coopératives agricoles membres de l’Organisation ainsi que toutes les PME et coopératives agricoles de Côte d’Ivoire doivent être impliqués dans la lutte contre le travail des enfants.

Un quart des enfants de 5 à 17 ans sont économiquement actifs en Côte d’Ivoire, selon une étude récente du Bureau International du Travail (BIT). Environ un cinquième des enfants employés dans l’agriculture travaillent dans la filière du cacao et du café plus de 42 heures par semaine, de même source. Ces chiffres alarmants interpellent l’Organisation des Petites et Moyennes Entreprises de Côte d’Ivoire (OPMECI) qui a décidé d’initier cette activité de sensibilisation des PME et coopératives agricoles contre le travail des enfants.